–Six documentaires, un par pays, de 7 à 13 minutes, en vidéo HD, diffusion télévisuelle et/ou festivals.
L’équipe Footsak développe une interaction triangulaire entre les trois réalisateurs. De même qu’un match de football international est retransmis par l’intermédiaire de caméras placées sur le pourtour du stade, les films Footsak sont réalisés selon les préoccupations et les points de vue de chacun des artistes. Dans chaque pays, la règle du jeu prévoit l’entrée de trois nouveaux joueurs: par exemple, un supporter de foot flamboyant, un philosophe de rue et un artiste innovant et non conformiste. Ces films révèlent les stratégies du «jeu de la vie» et selon le contexte, un, deux ou les trois «joueurs» sont mis en avant. Les réalisateurs tentent de montrer comment l’Afrique se projette et se réalise après la phase post-coloniale. Quel sont les outils novateurs que les protagonistes mettent en place afin de transformer les situations à leur avantage ? Ces documentaires sont en partie montés sur place pour être projetés d’une étape à l’autre à travers le continent, comme un relais porteur d’idées et d’inspirations.
-Publication du livre: Les Fous du Foot Frappent Fort
Le livre français/anglais d’environs 90 pages met en avant des photographies, des textes, des photo-montages et des dessins qui informent, éclairent et commentent les moments du voyage pour faire ressortir l’essence même du projet. Musique, documents sonores, commentaires pertinents et cartes postales vidéos sur support numérique accompagnent le livre.
-Documentaire de création de 52 minutes
Il est envisagé que le concept soit inscrit dans l’esprit du projet et tissé avec les fils de «la tapisserie de l’expérience». Quelles sont les problématiques communes qui se présentent à chaque étape? Quelles sont les particularités des communautés rencontrées? Quelle est l’image anti-stéréotype de l’Afrique? Comment, à travers l’intervention de l’équipe de Footsak, de nouvelles possibilités sont explorées, des idées innovantes proposées et des pensées alternatives révélées? En fin de compte, l’idée est de condenser ces réponses dans un ensemble cohérent, questionnant les perceptions et les idées reçues sur l’Afrique qui dénaturent les échanges et les relations avec ce continent. Quant aux influences… Voyons l’empathie avec laquelle Kapuscinski fait état des problèmes africains :« L’expérience m’a appris que, selon le point de la planète où l’on se trouve, on voit le monde différemment. Si l’on n’essaie pas de comprendre ces différences de vue, de perception et de description, on ne comprend rien de ce monde » Ryszard Kapuscinski. Citons également le projet du film STEPS qui présente des visions alternatives et constructives sur le virus du SIDA, l’ethnographie en immersion de Jean Rouch, les réflexions philosophiques de Chris Marker sur le lieu et l’identité. Mais les principales influences proviennent des individus que l’équipe croise et avec lesquels elle interagit pendant son voyage. Le film est un espace créatif au sein duquel les artistes font le portrait des aspirations et des activités des participants, observent les synergies artistiques autour d’eux et explorent les qualités humaines essentielles et traditionnelles des personnes rencontrées.